• Mon eiffel

    Tu vois loin

    Tu les sens les courants d'air qui s'faufilent sous tes couettes
    Jusqu'aux p'tites mèches qui frangent insolemment ta frontale
    Toutes ces pensées agiles qui en traversant les villes
    Sont à deux doigts de s'faire du bien en s'faisant la malle

    Petite fille dans le cuir d'une fronde en lumière
    A décaniller les chats noirs et les hommes en gris
    Si l'or a un prix et que ce prix est l'ennui
    Toi tu s'ras sûrement là pour percuter l'immobile

    Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
    On ne peut les contempler sans être ébloui
    Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
    De la lumière à en déchirer la nuit
    Tu vois loin

    Et le temps que l'on fragmente en 2002 soucis
    Il ne nous avait rien demandé ce vieil ami
    Petite conne, gentiment, ton sablier fera vide
    Et nous laissera des heures libres pour s'aimer encore

    Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
    On ne peut les contempler sans être ébloui
    Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
    De la lumière à en déchirer la nuit
    Tu vois loin

    Tu vois loin comme quand on ne sait rien et que l'on sent tout
    Et dans la petite cuillière faire glisser l'ordinaire que l'on catapulte au loin
    Tu vois loin

    Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
    On ne peut les contempler sans être ébloui
    Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
    De la lumière à en déchirer la nuit

    EIFFEL


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